J’aime le communautaire parce qu’il permet à la différence d’exister. La différence dans les modes de gestion (non-hiérarchique, en collective), la différence dans les parcours des travailleuses et travailleurs, la différence des gens qui fréquentent les organismes qui est accueillie alors qu’ailleurs elle dérange. Quand on ne « fitte » nulle part, il y a toujours un organisme communautaire dans lequel on « fitte ». Il y a beaucoup de bienveillance dans le communautaire et un grand souci de se remettre constamment en question, de s’ouvrir plus, d’innover, d’essayer des choses différentes, de travailler avec les autres, de documenter et de partager les savoirs. Ce sont des caractéristiques qui se retrouvent parfois dans l’institutionnel ou dans le privé mais c’est alors particulier alors que dans le communautaire, c’est plutôt dans l’ADN des organismes.